La Mutualité Française Midi-Pyrénées dénonce le forfait administratif, réclamé à tous les usagers des établissements du Groupe VITALIA. Elle invite les patients à ne pas le payer.
Un forfait administratif de 9 € est demandé aux patients hospitalisés dans les établissements du groupe Vitalia. C'est le cas dans les trois cliniques de la région Midi-Pyrénées située dans le Tarn ((Clinique Toulouse-Lautrec et Polyclinique du Sidobre) et dans le Gers (Polyclinique de Gascogne). Une situation que dénonce La Mutualité Française de Midi Pyrénées. Dans un communiqué, elle exige la suppression de ce ticket d’entrée et regrette que malgré le rappel à la Loi adressé par la CNAMTS, au groupe Vitalia sur cette pratique «illicite» les usagers du Gers et du Tarn continuent à se voir systématiquement soumettre ce forfait , au motif que ce dernier resterait optionnel.
"Comment un patient, préoccupé par sa pathologie, aurait-il la capacité de refuser un forfait certes optionnel ? Quelle liberté de choix conserve en outre un patient résidant à Auch (32), si ce dernier relève d'une spécialité dont le groupe VITALIA détient localement le monopole ?" s’interroge la Mutualité Française de Midi Pyrénées.
Face à l'obstination du Groupe Vitalia, la Mutualité Française Midi-Pyrénées invite les usagers à ne pas payer cette prestation facultative.
Le communiqué de la Mutualité Midi-Pyrénées
Forfait administratif : VITALIA persiste !
La Mutualité Française Midi-Pyrénées dénonce la persistance du forfait administratif, proposé à tous les usagers des établissements du Groupe VITALIA.
La région Midi-Pyrénées compte trois cliniques du Groupe VITALIA : deux dans le Tarn (Clinique Toulouse-Lautrec et Polyclinique du Sidobre) et une dans le Gers (Polyclinique de Gascogne).
Malgré le rappel à la Loi adressée par la CNAMTS sur cette pratique, qu'elle a elle-même jugée «illicite» en août dernier, les usagers du Gers et du Tarn continuent à se voir systématiquement soumettre la proposition de paiement d'un forfait administratif de 9 €, au motif que ce dernier resterait optionnel.
Comment un patient, préoccupé par sa pathologie, aurait-il la capacité de refuser un forfait certes optionnel?
Quelle liberté de choix conserve en outre un patient résidant à Auch (32), si ce dernier relève d'une spécialité dont le groupe VITALIA détient localement le monopole ?
Face à ce ticket d'entrée, la Mutualité Française Midi-Pyrénées exige la suppression de ce forfait et invite les usagers à ne pas payer cette prestation facultative.
14 janvier 2013